[POD] Proutes à la demande : le son de mère Lulu

[Gridal]

15% de réduction avec le code CUSTOMBOOK15. Valable jusqu'au 14 novembre.

[oneyed jack]

Un gros code est tombé : profitez de 30% de réduction sur les livres physiques avec le code 2025VIP30

Et ça tombe bien, le nouveau supplément Brigandyne vient de sortir ! 

[AUSTRADATH]

J'ai un doute... lulu me propose 10 euros de frais de ports pour 4 livres... C'est pareil pour vous?

[Saladdin]

C’est normal en France, de nos jours. De plus, Lulu facture selon le nombre de livres, pas au poids…

[AUSTRADATH]

C’est normal en France, de nos jours. De plus, Lulu facture selon le nombre de livres, pas au poids…

Ok, c'est bon a savoir, merci!

[ratapenado]

Sachant que c'est surtout pour lire , il y a quoi de sympa sur lulu pour profiter des 30% (sorti du Grümph) ?

[Gridal]

Je viens d'utiliser le code de réduction de 30% (désormais ma seule commande de l'année, et encore pas tous les ans) pour acheter la version papier du tome 4 des 40 ans de jeu de rôle et, entre le site pas du tout ergonomique, les frais de port très élevés et la taxe ajoutée à la fin, ça devient compliqué Lulu. Je plains les auteurs, de JdR ou autre, pour qui c'est une source de revenus.

[ikaar]

Sachant que c'est surtout pour lire , il y a quoi de sympa sur lulu pour profiter des 30% (sorti du Grümph) ?

Tu as une liste très complète en page 1. Egarés pourrait te plaire, c'est le jeu que j'ai écrit. Sa préversion était arrivée Dauphine, 2e, du concours de création Forgesonges à l'époque sou sle titre La Forge. Le jeu a été développé et a changé de nom pour devenir Egarés, errances dans la forge des mondes. Il est noté 5/5 depuis plusieurs années sur le grog. Tu peux y trouver différentes critiques. Le vieux geek et roliste tv ont aussi sortis des vidéos le présentant il y a quelque temps. Il y a aussi un fil dédié casus. regarde dans ma signature si ça t'intéresse, il y a des liens.

Voici le texte d'ambiance qui ouvre le jeu :

Lorsqu’elle reprit connaissance, Alice ne reconnut rien de son univers familier. Elle était allongée à terre, à même une roche granuleuse, et ses yeux s’ouvraient difficilement sur un ciel orangé dans lequel on ne distinguait aucun nuage. Elle tourna la tête et ne put voir très loin autour d’elle : une étrange brume mordorée suspendue dans l’air limitait sa vision. Tout ce qu’elle put discerner, ce fut ces autres personnes qui, comme elle, paraissaient s’éveiller à cet univers inconnu, plus désorientées que des nouveau-nés.
Broum, broum, ses oreilles vrombissaient encore.

Au milieu d’eux, un homme vêtu bizarrement et muni d’une sacoche s’affairait, passant de l’un à l’autre, essayant d’en relever certains et ramassant au passage quelques objets qui semblaient plus familiers à Alice : téléphone portable, portefeuille, crayon… des choses qu’elle pouvait facilement nommer.
Broum, broum, se mettre sur ses jambes lui semblait si difficile, sa tête était si lourde.

Lorsqu’il arriva enfin près d’elle, il lui demanda si ça allait et lui tendit la main : « Vous êtes perdus, je sais. C’est nouveau pour vous. Vous pouvez vous lever ? Faut pas rester là, la brume commence à se lever. Tiens, c’est à vous ça ? ». Essayant de décoder peu à peu les paroles, comme si elle était droguée, Alice tourna la tête vers la main de l’individu qui brandissait une chaînette en or. Elle pensait la reconnaître sans en être tout à fait certaine. « Je crois », souffla-t-elle en essayant de se mettre debout. « Alors, tenez, prenez-la et ne la perdez pas, ça pourrait être salutaire. Les Objets sont rares ici et ils ont tous leur utilité, encore faut-il la trouver… mais on verra ça plus tard ». Toujours sonnée, Alice se demandait pourtant si cet homme entre deux âges n’était pas fou : l’utilité d’une chaînette ? C’est purement décoratif, non, une chaînette ? Quel autre intérêt cela pourrait-il avoir ?

Ces questions incongrues à l’esprit, elle s’aperçut que la brume qui les entourait disparaissait rapidement et elle put contempler ce qui l’environnait : essentiellement de la roche rougeâtre, sableuse parfois, quelques reliefs qui lui rappelaient le Colorado, et un disque écarlate qui dévorait les cieux. Il paraissait amorcer son éclipse dans ce ciel orangé sur lequel elle avait d’abord ouvert les yeux. D’énormes chaînes, dont chaque maillon était plus gros qu’elle, transperçaient les airs et finissaient par s’ancrer presque au hasard dans la roche de-ci de-là… Elle crut discerner, au loin, des espèces de portes lumineuses qui se formaient quelquefois pour disparaître un peu plus tard. Et ce bruit qui résonnait dans son crâne douloureux : broum, broum…

Elle ne s’en était pas aperçue, mais l’homme l’avait prise par la main et la forçait maintenant à marcher tout en faisant signe aux quelques autres de le suivre : « Grouillez-vous ! Faut bouger ! Ils vont arriver ! Emmenez ce que vous pouvez, mais bougez-vous ! » cria-t-il.

Sa main était rugueuse, son visage comme buriné par un air trop salé ou sulfureux. Elle n’eut pas la force de résister et avança, un pas après l’autre comme si elle réapprenait à marcher. Elle s’efforça d’articuler : « mais où on est ? Qu’est-ce qui est arrivé ? J’ai la tête qui résonne… ». L’homme râla aussitôt : « Rhaaa, plus tard les questions, plus tard. De toute façon, y a pas de réponse à toutes. Ici, on appelle ça La Forge des Mondes, ou La Forge, c’est plus simple. Et je crois pas qu’on soit encore sur terre, enfin j’en sais fichtre rien. Ce qui est arrivé, j’en sais rien. Personne ou presque n’en sait rien. Vous savez qui vous êtes exactement vous ? Ce que vous faisiez avant d’être ici ? Enfin, je veux dire votre métier, votre vie d’avant ? Votre famille, vos amis ? Vous vous en souvenez ? Ce serait une première ! En tout cas, non, c’est pas la terre telle qu’on la connaît ici. Vous n’avez pas entendu ce bruit sourd qui revient tout le temps ? »

Alice fut effrayée lorsqu’elle réalisa qu’elle ne savait en effet plus rien d’elle : elle n’était même pas sûre de s’appeler ainsi. Et, ce bruit, bien sûr qu’elle en avait distingué l’écho, mais elle pensait qu’il s’agissait de son mal de crâne ou des battements de son propre cœur qu’elle croyait entendre après un traumatisme. Ça arrive parfois, enfin c’est ce qu’elle croyait. Ce bruit si vivant, broum, broum, si régulier, broum, broum, qui semblait si organique, comment pouvait-il être extérieur à elle ?

Elle sortit de ses pensées confuses, en essayant de se concentrer sur autre chose, lorsque son mystérieux compagnon se mit à crier en pointant du doigt dans une direction : « Ah, trop tard… Les voilà… Les Exarques ! Courez, courez tous ! Prenez une porte si vous en voyez une ! » Alice fut entraînée par l’élan de l’homme et eut à peine le temps de voir se dessiner une arabesque dans le ciel d’où s'extirpaient des espèces de spectres en lambeaux noirs, au regard vitreux et glacé.

Elle se mit à courir aussi, d’instinct, cherchant des yeux une des portes lumineuses qu’elle avait entraperçues un peu plus tôt. « Merde, trop tard, trop tard, on va tous y passer ». Cette remarque de la seule personne qui semblait comprendre ce qui se passait n’était pas faite pour la rassurer.

Derrière elle, c’était un carnage, les quelques personnes qui s’étaient éveillées ici, comme elles, se faisaient rattraper une à une par les spectres et se désintégraient littéralement après une lutte vaine, ne laissant qu’un nuage de cendres derrière elles. « Là ! Tant pis, on a plus le temps ! Couchez-vous et tenez ça ! ». L’homme lui mit dans les bras sa sacoche et se mit à la farfouiller pour en sortir un pinceau, il l’humidifia et commença à peindre sur la roche sableuse en se disant à lui-même : « Allez Arvin, concentre-toi, une bouche d’égout… Une bouche d’égout… Visualise une putain de bouche d’égout ! ».

Il fermait les yeux tout en traçant une espèce de cercle et en maintenant fermement Alice au sol. Celle-ci, sinon, se serait relevée pour prendre à nouveau ses jambes à son coup, persuadée que cet Arvin avait surtout perdu la tête.

Pourtant, lorsqu’elle détourna son regard terrifié des « Exarques » qui poursuivaient trois autres fugitifs se ruant vers elle, elle vit clairement une bouche d’égout apparaître dans le sol là où l’homme l’avait tracée et il la faisait maintenant glisser sur le côté. Il ordonna à Alice de tenir le sac en lui disant qu’il ne partait pas sans les trois autres, il sortit un ventilateur de poche de la fameuse besace et se redressa pour faire face aux spectres. Il cria : « par ici ! » et Alice n’aurait su dire s’il s’adressait davantage aux fuyards ou aux créatures. Il activa alors ce ridicule ventilateur et une onde de choc énorme s’en échappa pour venir frapper et déséquilibrer les Exarques en plein vol.

Alice attrapa en urgence les fugitifs pour leur montrer la bouche d’égout. Chacun s’y engouffra rapidement pendant que les spectres, désorientés, se cognaient les uns aux autres comme des pantins désarticulés. Avant de passer, Alice vit les gouttes de sueur sur le front d’Arvin qui maintenait toujours le ventilateur à bout de bras, les yeux fermés, plissés par la concentration. Dès qu’il les rouvrit, l’onde de choc s’arrêta, et il se jeta sur Alice déjà à moitié immergée dans le trou pour les faire basculer tous deux à l’abri.

Ils tombèrent dans un puits dont ils ressortirent presque aussitôt pour s’écraser dans un endroit presque similaire à celui qu’ils venaient de quitter, à ceci près qu’un portail blanc les y attendait. Arvin souffla : « Je sais que vous n’y comprenez rien, mais derrière cette porte, on sera en sécurité. Elle va nous emmener ailleurs… pour un moment du moins… Il faut qu’on déniche un Thérianthrope, il n’y a que lui qui trouvera les mots pour vous en expliquer davantage et surtout il pourra vous enseigner à faire ce que j’ai fait. Suivez-moi ».

Alice s’enfonça dans le portail blanc, avec ses nouveaux compagnons… des questions plein la tête et aucune réponse rationnelle à l’esprit. Elle jugea qu’il valait mieux oublier la raison. Sans le savoir, elle venait d’apprendre la première vraie leçon de cet univers.

Et si c'est pour lire, pourquoi ne pas partir sur une fiction ? J'ai récemment sorti D'Errances et de Ronces, reprenant un grand texte que j'avais écrit pour Esteren à l'époque où j'y étais auteur, remanié pour être indépendant et augurant d'un futur JDR en Caliberia. Les retours que j'en ai eus ont apprécié pour le moment. Avec les 30% il n'est vraiment pas cher : 

Orphelin depuis l’enfance, Kaendall a grandi au sein du Sanctuaire de l’Empereur-Dieu. Il s’apprête à prendre part à la cérémonie qui fera de lui le prêtre qu’il espérait devenir dès ses primes années de noviciat…
 Pourtant, les ombres de son passé surgissent du cœur même de la sainte lumière de Sol.
 Capables d'ébranler bien davantage que les convictions du novice, elles menacent jusqu’aux fondations les plus sacrées du Sanctuaire…
 Kaendall saura-t-il trouver les forces suffisantes pour emprunter le chemin jonché de ronces d’une vérité oubliée ?
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 D'ERRANCES ET DE RONCES est une grande nouvelle de 235 pages, divisée en 3 parties,  qui suit les pérégrinations de Kaendall et ses alliés. Elle prend place dans un univers low-fantasy qui sera amené à devenir le cadre prochain d'un jeu de rôle inédit, centré sur une des factions évoquées dans l'ouvrage. Leurs aventures prennent place en Calibéria, un continent sous la coupe de Sol, dieu incarné devenu Empereur.
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 En achetant l'ouvrage, vous bénéficiez à la fois d'un fichier .pdf au format 6x9 pouces et d'une archive .zip à décompresser et spécialement destinée à la lecture sur liseuse. A l'intérieur, vous trouverez l'ouvrage aux formats .epub, .mobi et .azw3. Quelque soit votre liseuse, vous pourrez ainsi lire D'ERRANCES ET DE RONCES !



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Qui plus est l'univers développé donnera probablement lieu à un futur JDR si le roman suscite assez d'intérêt. Un univers low-fantasy qui parlera à ceux qui ont aimé Esteren (je suis l'un des anciens auteurs et je suis parti de mes textes récupérés), mais avec ses propres twists et sa propre ambiance.
L'ensemble sera centré sur une faction et orientera ainsi ce futur jeu dans une direction bien précise tout en apportant, je l'espère, une bonne dynamique aux histoires racontées.
Actuellement en développement, j'espère y apporter la même touche que pour Égarés et ses 5 étoiles du grog 

Tu retrouveras tout ça ici : https://www.lulu.com/spotlight/ikaar

 

[ratapenado]

arf bien sûr ! merci !

[ikaar]

Merci à toi !
C'est chouette que certains s'intéressent à Egarés ! Je n'ai pas pu en faire trop la promotio, hors ce forum et quelque smessages sur les réseaux sociaux. J'espère qu'Errances et Ronces trouvera son public également, surtout qu'il est peu cher avec les -30%. mais je comprends que les gens recherchent davantage du jdr que du roman low-fantasy.