L’EVEIL D’ENDYMION
Dan Simmons
J’ai fini le cycle d’Hypérion. Je ne sais pas si je dois être fier d’avoir tenu jusqu’au bout ou si je dois pleurer du temps passé sur cette chose. Je n’ai qu’une seule certitude : je ne l’ai fini que parce que c’était un livre audio, j’aurais abandonné le livre papier bien avant. D’un autre coté, si le livre était en papier, j’aurais de quoi allumer le barbecue.
Raoul est toujours dans sa ridicule cellule à chat de Schrödinger, où il reprend le fil de son histoire. Quatre ans se sont écoulés depuis qu’Enée et lui sont arrivés sur la Terre qui est ailleurs dans l’univers. Mais voilà, le temps du changement est venu. Donc, après nous avoir longuement présenté sa vie sur la Terre, sans que cela n’ait le moindre intérêt sur le reste de l’histoire, Raoul part à travers les portails distrans pour retrouver le vaisseau du Consul. S’en suit une série de péripéties passionnantes (non), la traversée de plusieurs mondes, la chasse de la PAX (PACS ?), un calcul rénal qui manque de devenir fatal, une présentation exhaustive d’une planète et de ses mœurs (toujours sans intérêt autre que de tenter de justifier l’hommage à Jack Vance), l’arrivée sur une planète gazeuse avec des pages et des pages de descriptions pseudo poétiques de la météo locale puis, sans que l’on ne comprenne ni comment ni pourquoi, l’arrivée sur la planète du vaisseau du Consul, des soins totaux dans le vaisseau tandis qu’il se dirige vers la planète bouddhiste. Tout cela entrecoupé de l’histoire du père capitaine De Soya qui se voit obligé de rempiler dans la Flotte (pourquoi, alors que personne ne lui fait confiance ? Mystère et boule de gomme, on n’est pas à une contradiction près), des pages et des pages sur des acteurs secondaires qui font des choses sans aucun impact sur l’histoire (mention spéciale pour le commerçant qui a grandi sur une planète japonaise qui l’a éduque en vrai samurai qui tente de participer à un complot visant à changer de pape ou à s’allier directement avec le Technocentre) et la rébellion surprise du père capitaine de Soya (comment ça, vous le saviez depuis le départ ?), sans parler des pérégrinations de Némès et de ses jumeaux maléfiques, du conseiller Albedo sur des planètes où il stocke les humains disparus des planètes traversées par Raoul et Enée pendant le tome précédent…) et l’enquête la plus inutile et la plus débile jamais écrite depuis l’aube de l’humanité menée par le cardinal John Domenico Mustapha qui, loin de l’amener à comprendre quoi que ce soit, le laisse dans son rôle de grand méchant inquisiteur sans foi ni loi. Et la révélation du secret aux pontes de l’Eglise : le Technocentre est leur allié depuis le début et l’on se trompe sur lui. Il n’est pas le grand méchant présenté dans les Cantos d’Hypérion ou l’Eglise. Non, une grande partie du Centre est l’allié des humains et, comme eux, ils entendent lutter contre l’infection virale qu’est Enée. Donc, après ces détours, Raoul retrouve Enée chez les bouddhistes. On va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses, non ?
Bah non, sinon, ça ne serait pas un livre de Dan Simmons.
On va commencer par des pages et des pages sur la façon dont on se déplace sur une planète sur laquelle les véhicules modernes sont interdis : les tyroliennes, les luges dangereuses, tout y passe pour… Bin, simplement pour retrouver Enée et lui dire que la PAX (PACS ?) est arrivée sur la planète et que, oh là là, plus rien ne va. Mais on va rester là et les attendre. Bien plus encore, on va faire en sorte d’aller les rencontrer chez le Dalaï Lama (là, ce n’est plus un exil, c’est une excommunion) Là, Enée et Raoul vont rencontrer le cardinal Lordussami qui veut devenir vizir à la place du vizir, John Domenico, Némès et les autres, qui vont avoir une discussion des plus soporifiques sur la différence entre les deux religions et la vision spirituelle d’Enée. Bien évidemment, à un moment dans la soirée, Némès et ses pairs vont tenter de capturer ou de tuer Enée mais ils seront empêchés de le faire par Termin… euh, le Gritch. Dans le cadre d’une dernière discussion, Enée va expliquer qu’elle est le virus que le Centre présente : son sang contient des nanomachines (ouais, tu va faire quoi, gros ?) qui se transmettent par la consommation de son sang. Ouais, comme le Christ, on s’est trompé en croyant qu’il parlait de la transsubstantiation, alors que son discours devait être pris au sens littéral : boire son sang ou manger sa chair donnait accès au Vide qui lit. Non, mais, il se prend pour qui, Dan Brown, Dan Simmons est le maitre des Dan qui écrivent des livres avec des révélations dedans. Elle finit par faire communier tout le monde (sauf Raoul) pour qu’ils puissent entendre les voix des morts et des vivants et la musique des sphères, avant de faire le premier pas dans le Vide qui lie. S’ensuit une dernière nuit ensemble avant de partir, Raoul qui fait la gueule à Enée parce qu’il apprend ce qu’elle a fait pendant les un an, 11 mois et 6 heures qui manquent à son emploi du temps, période pendant laquelle elle s’est mariée et a eu un enfant. La trahison est trop grande, alors on prend une vingtaine de pages de l’expédition de Raoul dans la montagne pour évacuer sa colère et célébrer sa jalousie avant le départ du lendemain.
Ah, j’ai omis un détail important. Je ne sais pas si vous connaissez la piste mal cachée (17) de Picardia Independenza des Fatals Picards, dont les paroles sont :
Bonjour les enfants, c’est l’ami Émile avec vous,
Et nous allons faire une chanson qui s’appelle : La ferme.
Un, deux, un deux trois quatre !
C’est l’introduction.
D’abord, il y a Hector le castor,
Et Édouard le canard,
Et José le sanglier,
Et Charlotte la marmotte,
Et Mireille l’abeille,
Et Léon le frelon,
Et Fédor le porc [...] (ça continue pendant 8 minutes 45, comme dans le roman de Dan Simmons)
Dan Simmons nous en fait des pages et des pages, de gens sans aucun intérêt ni aucune importance dans l’histoire, mais que l’on va citer, dans des listes interminables, pour dire qui est là, qui ne l’est pas. Une liste de nom piochés dans un onomastikon quelconque qui n’ont l’intérêt que de remplir le livre inutilement. Donc, Edouard le canard, José le sanglier, Charlotte la marmotte et tous les autres sont là. Ou pas.
Pendant que l’auteur est occupé à ces énumérations infinies, on apprend que la PAX (PACS) a utilisé le système de la planète bouddhiste pour tendre un piège au père capitaine de Soya qui s’est enfuit avec son vaisseau archange pour rallier les exos. Lorsqu’il arrive dans le système solaire, il est attaqué de toutes parts et se défend mais est finalement détruit, sous les yeux ébahis de Raoul et d’Enée qui profitent du spectacle de lumières sans son. Inutile de dire que, à ce moment-là, vous êtes pris d’une angoisse pour le père capitaine de Soya : comment l’auteur va-t-il réussir à sauver son personnage qui semble, visiblement, tant compter pour lui ?
Mais à la fin, la PAX (PACS ?) décide de passer à l’action : les Némès se mettent en chasse d’Enée qui, pendant ce temps, s’enfuit vers le sommet le plus haut. Parce que, c’est bien connu, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et pourquoi pas : de toutes façons, ils ne peuvent pas prendre le vaisseau du Consul, caché sur une lune, parce qu’il se ferait détruire s’il approchait de la planète au vu de la puissance militaire spatiale présente dans le système. Alors, on suit, marche après marche, l’ascension du plus au pic, après un vol plané en deltaplane. Au sommet, Ô surprise, on retrouve le père capitaine de Soya, le sergent Gregorius (qui n’a plus que quelques répliques sans intérêt), tous blessés. A ce moment-là, le vaisseau du Consul apparait (ouais, c’est comme ça, hein, ce n’est pas comme si on avait dit quelques pages plus tôt que cela semblait impossible mais visiblement, ce que l’auteur écrit à un moment donné ne doit pas être considéré comme contraignant pour la suite). Tout le monde va réussir à s’enfuir, mais Némès apparait. Le lecteur ne peut qu’être surpris d’un tel retournement de situation. Comment vont-ils en réchapper ? Il y a trop de pages restantes pour que cela s’arrêt ici, comme cela. D’un coup, d’un seul, Raoul va se découvrir les mêmes capacités que Némès et ils vont pouvoir s’affronter dans un corps à corps épique digne d’un film avec Terence Hill et Bud Spencer. A la fin, Némès est défaite, Raoul est mourant, mais tout le monde monte à bord du vaisseau qui va chercher les autres amis de la ferme, Edouard le canard, José le sanglier, Charlotte la marmotte…
Raoul se réveille dans un endroit qu’il ne comprend pas. Rachel l’a soigné et lui apprend qu’Enée les a distranslatés sans portail ! Mais, mon Dieu, quelle révélation ! Elle peut utiliser le Vide qui lie pour se rendre où elle veut…Raoul découvre donc qu’il est sur un arbre étoile, un enchevêtrement d’arbres formant une sphère incomplète autour du soleil. Ca ne calme pas sa jalousie, mais cette partie est, au moins, la seule qui contienne quelque chose d’approchant la science-fiction, avec une rencontre avec des créatures étrangères, les révélations d’Enée. Enée décide de quitter ce nid confortable pour aller affronter son destin et aller sur Passem, la planète du Vatican. Le vaisseau arbre qui a emmené les pèlerins sur Hypérion, avec à sa tête Het Masteen, oui, celui qui est mort dans le tome 2. Mais bon, on retrouve aussi Feldman Cassad, alors tout est possible. Donc, au moment où ils envisagent de partir, la flotte de la PAX (PACS ?) arrive. Raoul, qui a reçu la communion d’Enée et qui, maintenant, entend les voix des morts et des vivants, comprend quelques minutes avant le début de l’attaque que celle-ci va commencer. Contre toute attente, le vaisseau arbre va réussir à sauver 300 personnes environ et le dernier voyage d’Enée va commencer. Ils vont parcourir les mondes qu’ils connaissent ou pas pour déposer dessus des gens qui ont reçu la communion pour continuer la lutte contre la PAX (PACS ?) et le Technocentre. Quand il n’y a plus personne, Enée, Raoul et le père capitaine de Soya se rendent sur Passem alors que le pape célèbre la messe du Jeudi saint, tandis que Het Masteen repart avec son vaisseau arbre pour devenir la Voix de l’arbre de douleur, oui, celui du premier tome sur lequel le Gritch accroche des gens. Ca fait sens. Si, si, je pense que, à 3g, tout cela fait sens. Ou avec des champignons. Ou quand tu ne relies pas les mots les uns aux autres. Je finis par me demander si Dan Simmons n’a pas été le scénariste des épisodes I à III de Star Wars, vu la capacité des deux à faire n’importe quoi avec l’existant et à trouver ça cool, visiblement.
Bref, après une aventure dans les catacombes et le métro romain (que les cathos ont emmené avec eux en même temps que le Vatican), ils arrivent dans l’église où le pape célèbre la messe. Là, Enée invite le père capitaine de Soya à se perdre dans la masse des autres religieux avant de se mettre à crier sur le saint père en le traitant de fraude. Elle et Raoul sont capturés violemment, Raoul est inconscient, jugé et mis dans un vaisseau en partance pour une zone reculée de l’espace pour finir dans une boite à chat spatiale de Schrödinger. Pendant ce temps, Enée est torturée par le cardinal Lordussami et John Domenico Mustapha en présence du conseiller Albedo, le représentant du Centre auprès des humains depuis le tome 2. Enée est empoisonnée, elle va mourir dans moins de 24 heures, elle le découvre dans son corps. Et elle est torturée pour des babioles. Mais comme elle est au moins aussi intelligente que Raoul, elle comprend que la cellule contient énormément de capteurs posés par le centre pour comprendre comment elle se déplace à l’intérieur du Vide qui lie et que la torture n’a pour but que de la pousser à s’enfuir. Alors, elle résiste et réussi à ramener un semblant de raison chez Lordussami qui l’achève par les flammes. Raoul, dans son vaisseau prison, part en sachant que son aimée est morte. Et que son histoire est finie. Et qu’il est temps pour lui que la particule radioactive se déclenche pour le tuer.
Larmes, fin tragique, quelle tristesse.
Mais rapidement, tu remarques que, à ce moment-là, il reste encore beaucoup de pages (plus d’une heure trente de lecture). Dan Simmons va-t-il nous épater une fois de plus avec l’un de ces rebondissements mystérieux dont il a le secret ?
Mais OUI, bien sûr ! Raoul, qui n’est pas la moitié d’un con, au bout de 1.000 pages, comprends qu’il a déjà entendu les voix des morts et des vivants, il l’a fait quand il était avec Enée sur l’Arbre étoile, même qu’il a entendu la voix de l’un de ses ancêtres qu’on emmenait en camp de concentration parce qu’il était juif (un passage de bravoure, totalement mélodramatique, inutile et creux) ! Alors, il écoute, il se concentre et médite comme il l’a appris chez les bouddhistes. Et là, miracle, il se sent prêt à faire son premier pas. Il met bien ses quatre pages au moins à se décider où aller et finit donc par partir pour Passem pour retrouver les cendres d’Enée qu’il doit, selon la promesse qu’il lui a faite avant sa mort, de disperser ses cendres à cet endroit qu’ils ont tant aimé tous les deux. Sur Passem, Raoul trouve un Vatican scorifié, annihilé, le père capitaine de Soya devenu simplement père de Soya, le caporal Qi (Ki ?) et… Paul Duré, le double du pape que les fidèles de l’église avaient pris l’habitude de tuer à chaque résurrection de Léonard Hoyt, à cause des deux cruciformes, vous comprenez ? Raoul apprend que la mort d’Enée est le Moment partagé, quelque chose qui a été ressenti sur toutes les planètes où se trouvait un des disciples ayant reçu la communion, qui ont servi d’antenne 5G pour retransmettre cette expérience à toutes les personnes sur la planète, en ce compris le moment où Enée révèle que le Technocentre se cache… dans les cruciformes. Eh oui, il n’y a pas de limite au progrès de la miniaturisation… Vexé, le Centre a tout détruit sur Passem avant de s’envoler avec les derniers catholiques de l’église du père Léonard Hoyt vers une planète obscure.
Raoul va repartir avec le père de Soya sur Hypérion, retrouver un Martin Silénius mourant. Après quelques pages de grossièretés, ils vont trouver un autre vaisseau arbre, qui contient tous ses amis de la ferme, Edouard le canard, José le sanglier, Charlotte la marmotte et tous les autres. Ils vont se rendre dans le système solaire, grâce à la distranciation maitrisée par Raoul, retrouver Feldman Cassad sur Mars et découvrir que la Terre est rentrée de son petit voyage ! Ils vont donc descendre Martin Silenius et là, arrivent les révélations ultimes.
Tout d’abord, Raoul va enfin comprendre qui est l’observateur des tigres, des lions et des ours, les habitants du Vide qui lie, dont on sait qu’ils ont des observateurs dans le monde humain depuis longtemps, mais sans savoir qui. La question se pose de temps à autre, mais sans approfondissement. Mais qui peuvent-ils bien être ? Mais, oui, c’est bien sûr, Raoul comprend enfin à la fin du livre ce qu’un lecteur même peu investi a compris depuis des dizaines de pages : A Betyk, l’androïde, qui refuse de tuer parce qu’il est trop empathe pour ça, qui les a accompagnés sans jamais vouloir prendre une initiative, qui a refusé la communion d’Enée pour des raisons qui sont trop mystérieuses. Mais quelle imagination ! Si ces romans n’avaient pas été un grand succès, Dan Simmons pourrait se reconvertir sans peine comme scénariste pour les Feux de l’amour.
Ensuite, nouvelle surprise : Enée arrive, accompagnée du Gritch. Hé oui, les un an onze mois et six heures disparues de son continuum sont en fait le temps qu’elle a passé avec Raoul sur la Terre revenue à sa place ! Et Raoul est son mari et le père de son enfant ! Mon dieu, qu’est qu’il est fort, le champion de l’amour ! Et là, après la mort de Martin Silenius, le mariage de Raoul et d’Enée, les deux amants partent dans le soleil couchant sur le dos de leur fidèle destrier, le tapis Hawkin du Consul, pour un an, dix mois, vingt neuf jours et quelques heures, pour faire un bébé avant qu’Enée retourne vers son destin. Oui, parce que, comme elle voyage dans le temps avec le Gritch, elle est obligée de rester dans le futur EXACTEMENT le même temps que celui qui s’est écoulé dans le passé !
Que dire de ce livre ? Autant le précédent m’avait amusé, par sa médiocrité, sa façon de tenter d’expliquer que l’auteur n’avait pas dit ce qu’il avait voulu dire dans les tomes précédents, pour pouvoir construire encore autre chose (qui s’avère, au final, être exactement la même chose que dans les romans précédents, avec quelques incohérences en plus histoire de dire que l’on n’est pas venu pour rien, autant celui-ci n’a même pas l’excuse d’être drôle dans sa médiocrité. Dan Simmons se prend très au sérieux. On le sait depuis Hypérion, au moins. Il n’hésite pas à faire, comme depuis Hypérion, des liens entre lui, entre l’Auteur et Martin Silenius, à travers lequel il tente d’expliquer son génie. Il dédit son livre à Jack Vance, alors que le livre est tout l’opposé d’un livre de Jack Vance : verbeux, mal construit, avec des sociétés plus débiles les unes que les autres et longuement développées pour être sûr qu’on le comprenne bien, avec une tension dramatique nulle, des situations sans intérêts qui se résolvent TOUTES par un deus ex machina aussi subtil qu’un épisode de The Boys.
L’Eveil d’Endymion est donc une œuvre boursoufflée qui retombe comme un soufflé mal préparé et mal cuit. Toutes les révélations sont visibles à des kilomètres et même lorsqu’on les attend, on met un temps infini à les obtenir et toutes, absolument toutes, font à peu près autant de sens qu’un discours de Donald Trump.
Rien ne va. Rien. Ni le rythme, ni « l’histoire » ni les révélations ni l’évolution des personnages, ni les références aux livres passés, ni les idées géniales, sauf à ce qu’elles soient directement repompées du premier tome. Rien. Alors, Dan Simmons louche du coté de la Fuck Lit, en multipliant les grossièretés révélant sa parfaite connaissance de ses lacunes mais oublie d’en tirer les conséquences pour en faire quelque chose. A la place, il continue son chemin très balisé vers le vide. C’est simple : ce livre est tellement mauvais qu’il mériterait d’avoir été écrit par un auteur français. Mais pas un bon, hein ? Même pas un Bordage, qui réussit à mettre plus d’éléments narratifs dans ses romans que Dan Simmons. Si je l’avais en copie physique, je le rangerais à coté de l’Instinct de l’équarisseur, un livre que j’ai autant détesté que celui-ci.
Allez, pour me remettre de cette purge, je vais me lancer dans le Secret des secret, pour pouvoir déterminer qui est le roi des Dan.