Re: [Æther Labs] Pénombre et Everway, deux jeux-passion pour un éditeur associatif !
Publié : jeu. nov. 20, 2025 5:22 pm
C'est quand même un kit de démo utra premium !!!
Forum avec de vrais morceaux de JDR dedans.
https://cuenin.com/

rastarocket a écrit : ↑ven. nov. 21, 2025 12:29 pm De nombreux éditeurs professionnels devraient s'en inspirer. Et l'équipe de bénévole aux commandes de l'association est tellement sympathique. La communauté sur le Discord est Top.
Boblalouse a écrit : ↑ven. nov. 21, 2025 2:42 pm Euh… qui a parlé d’exploiter des bénévoles ?
Les personnes aux commandes d’Aether Labs ont un boulot à côté, ils ne vivent pas de pénombre donc oui on peut parler de bénévoles.
Ce qui ne les empêche pas de rémunérer de vrais artistes pour les illustrations/textes. Ce qui n’est déjà pas si mal à un moment où certains utilisent de l’ia sans l’avouer ouvertement….
Bonsoir,sk8bcn a écrit : ↑sam. nov. 22, 2025 9:32 amBoblalouse a écrit : ↑ven. nov. 21, 2025 2:42 pm Euh… qui a parlé d’exploiter des bénévoles ?
Les personnes aux commandes d’Aether Labs ont un boulot à côté, ils ne vivent pas de pénombre donc oui on peut parler de bénévoles.
Ce qui ne les empêche pas de rémunérer de vrais artistes pour les illustrations/textes. Ce qui n’est déjà pas si mal à un moment où certains utilisent de l’ia sans l’avouer ouvertement….
Je pense comme doczagul que si un produit est pas cher, quelqu un dans la chaîne s est sacrifie au nom de la passion.
Que ce soit Jérôme Isnard et les auteurs montrent toute leur passion et aidera au lancement du jeu mais ça n a pas a devenir la norme pour autant pour moi
Jérôme Isnard a écrit : ↑sam. nov. 22, 2025 7:43 pmBonsoir,sk8bcn a écrit : ↑sam. nov. 22, 2025 9:32 amBoblalouse a écrit : ↑ven. nov. 21, 2025 2:42 pm Euh… qui a parlé d’exploiter des bénévoles ?
Les personnes aux commandes d’Aether Labs ont un boulot à côté, ils ne vivent pas de pénombre donc oui on peut parler de bénévoles.
Ce qui ne les empêche pas de rémunérer de vrais artistes pour les illustrations/textes. Ce qui n’est déjà pas si mal à un moment où certains utilisent de l’ia sans l’avouer ouvertement….
Je pense comme doczagul que si un produit est pas cher, quelqu un dans la chaîne s est sacrifie au nom de la passion.
Que ce soit Jérôme Isnard et les auteurs montrent toute leur passion et aidera au lancement du jeu mais ça n a pas a devenir la norme pour autant pour moi
Petit point debunk sur ce sujet.
L'association Sombres Sentes n'exploite personne.
Au contraire, nous avons mis en place un système de contrats équitables inspiré de ceux proposés par la Ligue des Auteurs Professionnels.
Idem pour les illustrateurs et illustratrices (Maud Chalmel est co-fondatrice de la Charte des Illustrateur-ices Ludiques, vous vous doutez bien qu'on a fait attention).
SI on veut chercher des "sacrifiés", ce serait uniquement ceux qui gèrent l'asso (comme n'importe quelle asso), à savoir les président, secrétaire et trésorier. Je vous rassure : aucun des trois n'a l'air d'en souffrir.
Pour tout le reste, cela se passe comme pour une maison d'édition classique et respectueuse.
Et on est assujettis à la TVA, et on paie la CFE, et l'IS, etc.
Et on espère faire du "bénéfice" pour ne pas avoir à avancer à chaque fois la trésorerie des projets sur nos deniers personnels.
En revanche, pas de dividendes, évidemment : on est une asso, la gestion est désintéressée.
Après, on a un business plan réalisable, mais (très) serré. C'est un choix. Je prends des risques, mais c'est parce que j'en ai fait le choix et que j'ai voulu allouer des moyens importants à ce projet de cœur (comme d'autres s'achèteraient une grosse voiture dont ils n'ont pas vraiment besoin). Je dis "je" parce que, en l'occurrence, toutes les avances de trésorerie pour le développement de Pénombre ont été faites par moi. D'autres éditeurs font parfois ce choix aussi, en produisant jusqu'au bout un jeu qui leur plait, même après un CF décevant. C'est ça, la conviction, la passion et la foi en notre communauté (qui, on l'espère tous, aura envie de partager notre envie).
Je n'ai pas choisi de devenir éditeur pour donner des leçons à qui que ce soit (sauf peut-être à ceux qui ne traitent pas leurs collaborateurs avec respect, mais c'est un autre sujet). Chaque modèle est unique, cherche une rentabilité plus ou moins rapide, convient mieux à certains projets qu'à d'autres, se trompe ou pas dans son étude de marché, etc. Dans mon modèle, par exemple, le poste "édition" ne remplit pas le frigo de l'éditeur, mais ce n'est pas un sacrifice pour ce dernier (parce qu'il n'en a pas besoin pour vivre, comme d'autres éditeurs n'ont pas besoin de certains jeux pour vivre mais les produisent quand même). Ceux qui, à l'inverse, veulent que le poste "édition" remplisse le frigo n'ont pas à être stigmatisés : le JDR est une passion, mais l'édition est un métier. Si cela n'en était pas un, seul le JDRA en POD existerait, et ceux qui rempliraient le mieux leur frigo seraient Lulu, DTRPG ou Amazon Print.
L'avenir (dans une semaine) donnera raison ou tort à cette prise de risque au service d'un projet que je voulais aussi beau qu'accessible. D'ici là, je suis comme n'importe quel éditeur lançant un projet : à la fois confiant en la communauté rôliste, et mort de trouille.
Ludiquement.
Jérôme Isnard a écrit : ↑sam. nov. 22, 2025 7:43 pmBonsoir,sk8bcn a écrit : ↑sam. nov. 22, 2025 9:32 amBoblalouse a écrit : ↑ven. nov. 21, 2025 2:42 pm Euh… qui a parlé d’exploiter des bénévoles ?
Les personnes aux commandes d’Aether Labs ont un boulot à côté, ils ne vivent pas de pénombre donc oui on peut parler de bénévoles.
Ce qui ne les empêche pas de rémunérer de vrais artistes pour les illustrations/textes. Ce qui n’est déjà pas si mal à un moment où certains utilisent de l’ia sans l’avouer ouvertement….
Je pense comme doczagul que si un produit est pas cher, quelqu un dans la chaîne s est sacrifie au nom de la passion.
Que ce soit Jérôme Isnard et les auteurs montrent toute leur passion et aidera au lancement du jeu mais ça n a pas a devenir la norme pour autant pour moi
Petit point debunk sur ce sujet.
L'association Sombres Sentes n'exploite personne.
Au contraire, nous avons mis en place un système de contrats équitables inspiré de ceux proposés par la Ligue des Auteurs Professionnels.
Idem pour les illustrateurs et illustratrices (Maud Chalmel est co-fondatrice de la Charte des Illustrateur-ices Ludiques, vous vous doutez bien qu'on a fait attention).
SI on veut chercher des "sacrifiés", ce serait uniquement ceux qui gèrent l'asso (comme n'importe quelle asso), à savoir les président, secrétaire et trésorier. Je vous rassure : aucun des trois n'a l'air d'en souffrir.
Pour tout le reste, cela se passe comme pour une maison d'édition classique et respectueuse.
Et on est assujettis à la TVA, et on paie la CFE, et l'IS, etc.
Et on espère faire du "bénéfice" pour ne pas avoir à avancer à chaque fois la trésorerie des projets sur nos deniers personnels.
En revanche, pas de dividendes, évidemment : on est une asso, la gestion est désintéressée.
Après, on a un business plan réalisable, mais (très) serré. C'est un choix. Je prends des risques, mais c'est parce que j'en ai fait le choix et que j'ai voulu allouer des moyens importants à ce projet de cœur (comme d'autres s'achèteraient une grosse voiture dont ils n'ont pas vraiment besoin). Je dis "je" parce que, en l'occurrence, toutes les avances de trésorerie pour le développement de Pénombre ont été faites par moi. D'autres éditeurs font parfois ce choix aussi, en produisant jusqu'au bout un jeu qui leur plait, même après un CF décevant. C'est ça, la conviction, la passion et la foi en notre communauté (qui, on l'espère tous, aura envie de partager notre envie).
Je n'ai pas choisi de devenir éditeur pour donner des leçons à qui que ce soit (sauf peut-être à ceux qui ne traitent pas leurs collaborateurs avec respect, mais c'est un autre sujet). Chaque modèle est unique, cherche une rentabilité plus ou moins rapide, convient mieux à certains projets qu'à d'autres, se trompe ou pas dans son étude de marché, etc. Dans mon modèle, par exemple, le poste "édition" ne remplit pas le frigo de l'éditeur, mais ce n'est pas un sacrifice pour ce dernier (parce qu'il n'en a pas besoin pour vivre, comme d'autres éditeurs n'ont pas besoin de certains jeux pour vivre mais les produisent quand même). Ceux qui, à l'inverse, veulent que le poste "édition" remplisse le frigo n'ont pas à être stigmatisés : le JDR est une passion, mais l'édition est un métier. Si cela n'en était pas un, seul le JDRA en POD existerait, et ceux qui rempliraient le mieux leur frigo seraient Lulu, DTRPG ou Amazon Print.
L'avenir (dans une semaine) donnera raison ou tort à cette prise de risque au service d'un projet que je voulais aussi beau qu'accessible. D'ici là, je suis comme n'importe quel éditeur lançant un projet : à la fois confiant en la communauté rôliste, et mort de trouille.
Ludiquement.